Responsable coordinatrice de Resf Vaucluse, Chantal est convoquée par la police après avoir fait scolariser un mineur isolé.
Elle fait l'objet d'une plainte de l'ASE pour "Usurpation de fonctions" parce qu'elle a pris l'initiative, au nom de Resf Vaucluse, de scolariser un jeune mineur qui était laissé à la rue et rejeté par l'ASE du Vaucluse de toute prise en charge. Chantal et Resf ont fait ce que l'ASE est censé faire : protéger les jeunes mineurs isolés.
Chantal et Resf l'ont fait par solidarité et par humanité.
Elle est convoquée ce vendredi 12/10/2018 à 14H30 à l'Hôtel de Police d'Avignon, 14 Boulevard St Roch 84000 Avignon, suite à la plainte déposée par l'ASE et elle risque un procès et une condamnation.
Par cette plainte, c'est Resf et tout le réseau de solidarité qui sont en danger. Nous vous invitons à signer la pétition mise en place par Resf84.
Chantal n'a commis aucun délit ; n'a usurpé aucune fonction : elle a juste réagi aux carences et à l'inhumanité de l'ASE du Vaucluse en essayant de prendre soin d'un jeune abandonné par l'ASE, donc par l'Etat.
Chantal n'a pas commis de délit solidarité ; tout comme l'a reconnu la Justice pour Cédric Herrou.
Le Conseil Constitutionnel a rejeté l'existence du délit de solidarité en décrétant vendredi 6 juillet 2018 qu'une aide désintéressée au "séjour irrégulier" ne saurait être passible de poursuites au nom du "principe de fraternité".